Une semaine de négociation volatile qui s'est terminée sur une note aigre vendredi, les actions américaines ayant chuté d'environ 2 %. Le S&P 500 et le Nasdaq ont été en baisse pour la semaine, tandis que le Dow Jones Industrial Average a réalisé un gain fractionnaire.
L'information de la semaine dernière a montré une nette scission du sentiment de vente au détail. Les noms discrétionnaires des consommateurs ont fait baisser la voie, tandis que le groupe Consumer Staples a été le plus performant du S&P 500.
À cette fin, les données sur l'inflation ont fait les gros titres. Il a été rapporté mercredi que les principaux prix à la production (PPI) aux États-Unis ont augmenté de 7,2 % en septembre, à l'exclusion des denrées alimentaires et de l'énergie.
Un jour plus tard, les principaux prix à la consommation (IPC) ont enregistré une croissance de 6,6 %, dépassant les estimations. Les attentes en matière d'inflation ont également augmenté dans l'enquête préliminaire sur les consommateurs de l'Université du Michigan, qui offre un aperçu précoce des données d'octobre.
Couplé aux procès-verbaux de la dernière réunion du FOMC, les traders fixent maintenant des prix avec une probabilité de 97 % d'une autre hausse des taux d'intérêt de 75 points de base le 2 novembre, contre 60 % il y a un mois.
La saison des bénéfices se réchauffe, avec 66 noms dans le S&P 500 qui devraient publier les résultats cette semaine. Parmi les points forts figurent :
Oct. 17 - Bank of America (BAC)
Oct. 18 - Johnson & Johnson (JNJ) et Netflix (NFLX)
Oct. 19 - Procter & Gamble (PG) et Tesla (TSLA)
Oct. 20 - AT&T (T)
Oct. 21 - American Express (AXP), Goldman Sachs (GS) et Verizon (VZ)
Selon Refinitiv, le bénéfice global du S&P 500 devrait augmenter seulement 3,6 % au troisième trimestre, ou diminuer en fait de 3,1 %, à l'exclusion du secteur de l'énergie.
La semaine à venir sera relativement calme sur le front économique, avec des données sur l'état du marché du logement à la tête de l'action.
Compte tenu du ralentissement des perspectives de croissance et de la perspective de taux d'intérêt plus élevés, il pourrait devenir difficile de réaliser des gains d'investissement en 2022. Par conséquent, décider quoi et quand acheter peut être difficile pour tout investisseur. Cependant, il n'en reste pas moins que des investissements avec un potentiel à la hausse et d'autres signaux positifs sont là si vous creusez un peu plus profondément. L'un de ces noms industriels vaut le détour et c'est notre valeur de la semaine.
Valeur de la semaine : General Electric (GE)
La société opère dans une grande variété de domaines, y compris l'énergie, les énergies renouvelables, l'aviation et les soins de santé.
L'action a gagné près de 5 % la semaine dernière. Il montre des signes qu'il a le potentiel de poursuivre cette surperformance relative jusqu'aux derniers mois de 2022. Voici pourquoi :
General Electric a beaucoup d'élan opérationnel dans les derniers mois de l'année. Cela a été mis en évidence en juillet lorsque la direction a affiché des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
La société a gagné 0,78 $ l'action au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires ayant augmenté de manière fractionnée par rapport à l'année précédente pour atteindre 18,6 milliards de dollars. Les marges se sont également améliorées au cours de la période, car le segment aérospatial a entraîné la croissance.
L'action se négocie actuellement à 19,6 fois le bénéfice attendu au cours des quatre prochains trimestres, ce qui reflète une réduction pour les pairs de GE et le marché au sens large.
Wall Street convient que l'entreprise a de la valeur. L'objectif de prix moyen des 14 analystes actifs est de 85,46 $, ce qui représente un potentiel de hausse de 26,5 %.